[Employé Modèle] Baptiste Virot

Depuis la nuit des temps, le mois de décembre n’a pas accouché que d’un seul divin enfant. En 1987 par exemple, il a permis à Baptiste Virot de pousser son premier cri dans la paisible bourgade de Schiltigheim.

Mais si, vous savez, entre Souffelweyersheim et Oberhausbergen, là où les bretzels poussent sur les arbres et où le bibeleskaese a remplacé la monnaie locale. C’est dans cet environnement stimulant que le petit Baptiste passa son enfance à loucher sur les bandes dessinées des adultes et à crayonner tout ce qui lui passait sous la main. Un beau jour, il se décida à braver les 7 kilomètres qui le séparait de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg (désormais HEAR) et y déposa un dossier. Sage décision puisqu’il en sortira diplômé en Illustration en 2012 et publiera dans la foulée de nombreuses bandes dessinées dont le célèbre Walking Gag paru aux éditions 3 fois par jour.

Ses créations surréalistes aux couleurs puissantes, aux lignes nettes et aux textures graphiques tranchantes confère au désormais bruxellois une patte reconnaissable entre mille. Et ce n’est pas son portfolio, peuplé de fanzines, de risographies, de sérigraphies et de planches de BD, qui nous fera dire le contraire. Autant inspiré par Hergé ou Tezuka que par David Hockney, le style de l’illustrateur a tapé dans l’oeil de nombreux magazines dont The Fader, Jalouse, Neon, Topo et nous-même, tout comme dans celui des éditions Psoriasis ou Les Requins Marteaux. Ça fait beaucoup d’arguments.

© Baptiste Virot & Jinhee Han
© Baptiste Virot
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