Décryptage : Les 5 clips illustrés du mois de février

Chaque fin de mois, Kiblind donne la parole à l’artiste derrière l’artiste : l’illustrateur.rice chargé.e de retranscrire la musique en images. Retrouvez une sélection de 5 clips musicaux animés tout juste sortis, décryptés par ceux qui les ont fabriqués.

On ne vous l’apprendra pas : l’illustration est partout. Elle a envahi nos murs, nos comptes Instagram (bon, on y est peut-être pour quelque chose), nos objets, nos vêtements, nos pochettes de disques, notre page Youtube… Il faut dire que c’est bien normal : c’est la meilleure toutes catégories pour faire joliment passer des messages et provoquer des émotions. Les 5 artistes là dessous l’ont bien compris et l’ont utilisé au service d’un art capital : la musique.

Voici donc notre sélection de nos 5 clips illustrés chouchou du mois de février, décortiqués par leurs créateur.rice.s qui ont gentiment répondu à nos questions.

YNDI – « NOVO MUNDO »

« Novo Mundo » est issu de l’album de l’artiste franco-brésilienne Yndi à venir au printemps.

ILLUSTRATION : NINA-LOU GIACHETTI
ANIMATION : BENJAMIN GEFFFROY

Salut Nina-Lou, peux-tu nous dire quelle(s) technique(s) as-tu utilisé pour ce clip ?

Les techniques utilisées sur ce film sont assez simples : les visuels ont été conçus sur Photoshop et After Effects, le flou créé à l’aide de l’outil « fondu » superposé avec une texture de pellicule de caméra. En termes d’animation, ce clip est un mélange d’animation traditionnelle pour les personnages (la partie réalisée par Benjamin Geffroy) et également d’animation sur After Effects, notamment pour les moments psychédéliques.

Quelles ont été les différentes étapes de création ?

Le projet a démarré par des recherches graphiques en parallèle de recherches de storyboard, ça nous a permis de nous accorder avec Yndi sur des visuels et une animatique qui nous parle à toutes les deux. À partir de là, il fallait transformer les plans croqués du storyboard en styleframes, en s’appuyant sur l’univers graphique qu’on avait mis en place. Et vient ensuite la phase d’animation puis du compositing du film. Nos échanges avec Yndi ont vraiment été très fluides et ses remarques toujours constructives, c’était un vrai plaisir.

Peux-tu nous dire ce qu’il raconte avec tes mots ?

Ce clip raconte une histoire simple inscrite autour d’une idée de cycle, de répétition, (sur le modèle de la musique) ; à travers le voyage de ce personnage bienfaiteur qui traverse les âges d’un monde. Le tout illustré dans une alternance de passages illustratifs et graphiques pour accentuer la présence du mystique. L’univers graphique fait écho au Brésil, par des paysages lumineux et colorés, et à ses croyances avec la déesse Oshun comme image du sacré. Il s’inscrit dans une volonté de laisser une place à l’imaginaire et à l’appropriation du spectateur par l’utilisation de formes parfois à la limite de l’abstraction et de travailler avec des outils inspirés de l’aérographe pour obtenir une ambiance flottante et surréaliste. À travers ce clip, j’ai cherché l’évocation du divin, et de la beauté et la violence de la nature, à l’image de l’album d’Yndi. 

Comment t’es-tu imprégnée de la musique d’Yndi pour réaliser ce clip ?

Je l’ai écouté en boucle pendant toute la partie storyboard et recherche d’univers graphique pour trouver sur quels aspects de celle-ci je voulais m’appuyer. J’y ai vu 3 grandes phases entrecoupées d’un refrain qui se détache beaucoup et qui dégage sa propre identité, ce qui m’a amené à lui donner une place particulière en lui faisant incarner les moments de trans mystique. Au début du projet Yndi m’a aussi envoyé une série d’images (photographies/peintures) qui l’avait inspiré lors de la création de son album, qui représentait l’univers de celui-ci. C’est donc en faisant des ponts entre les paroles, les rythmes et ces images que j’ai construit ce film.

Tu as participé également à l’animation ici, est-ce un domaine que tu voudrais creuser plus à l’avenir ?

Oui j’aimerais beaucoup arriver au niveau de mon coéquipier Benjamin Geffroy en animation traditionnelle, ça démultiplie les possibilités de création et c’est pour cela que son travail a été indispensable dans la conception de ce clip ; il m’a vraiment permis d’imaginer les scènes les plus ambitieuses!

ENGELWOOD – « CRYSTAL DOLPHIN »

« Crystal Dolphin » est extrait de l’album Yacht World d’Engelwood sorti en 2020.

ILLUSTRATION / ANIMATION : ARDHIRA PUTRA

Hello Ardhira, peux-tu nous raconter ton parcours ? 

Je m’intéresse au design graphique depuis que j’ai 16 ans, époque où j’adorais aller à la librairie regarder des livres de graphisme. Je crois que je lisais les magazines IDN (International Design Network). À cette époque, j’utilisais seulement mes facultés en graphisme pour éditer ma photo de profil sur Friendster. J’étais aussi passionné de cinéma, j’achetais tous les DVD de Michel Gondry et je voulais devenir comme lui. J’ai étudié l’animation à l’Université Multimedia de Malaisie et j’ai été diplômé en 2021. Mon projet de fin d’année était un court-métrage d’animation nommé Kitik, avec lequel j’ai remporté plusieurs prix au Japon et en Indonésie. Après ça, j’ai travaillé chez Pijaru à Jakarta, en Indonésie en tant que Motion Graphic Designer, où on a notamment produit le court-métrage Surat Untuk Jakarta qui a gagné le premier prix au Film du Festival Indonésien en 2016. C’est en 2017 que je me suis lancé seul sous le nom d’Ardhira Putra en faisant de l’animation et de l’illustration avec plus de libertés. En graphisme, je créé surtout pour la scène musicale indépendante. En ce moment, je travaille pour une entreprise de logiciels à Singapour en tant que directeur artistique, et je continue mes projets personnels en illustration et animation pendant mon temps libre. 

Quelle était la demande d’Engelwood pour cette vidéo ? 

En fait, il n’y avait aucunes demandes de la part d’Engelwood. Il m’a laissé être libre à 100% sur ce projet, c’est vraiment le projet rêvé pour moi.

Quelles ont été tes inspirations graphiques ici ? 

J’en ai énormément et la plupart d’entre elles viennent des pubs vintage et pop asiatiques. Je peux être inspiré par un poster, une pochette d’album, un panneau publicitaire, une pub télévisée, mon dessin animé japonais préféré étant enfant, des jeux vidéos vintage comme Sega Saturn… Il y a aussi des artistes comme Nelson Kenton, Hiroshi Nagai, Eizin Suzuki et David Hockney qui m’inspirent beaucoup autant pour mes vidéos que pour mon art en général. 

Peux-tu nous en dire plus sur les étapes de création de ce clip ?  

Il y a tellement de différences entre le premier dessin et la vidéo finale. Au tout début, j’ai essayé de dessiner un storyboard brièvement avec une histoire. Mais quand j’ai commencé à créer l’animatique, je me suis rendu compte que la chanson était très rapide. Certains dessins devaient alors être enlevés. Quand j’ai commencé à créer les illustrations, je voulais en mettre vraiment partout et il a fallu que je simplifie certaines scènes, comme celle avec le cycliste. On retrouve le mouvement de l’océan sur la scène suivante, mais ce n’était pas prévu. On devait passer de la grande ville au petit quartier, mais ça faisait beaucoup d’informations alors j’ai fait quelque chose de plus simple, avec un passage du jour à la nuit. 

Il contient énormément d’éléments graphiques et de détails, combien de temps y as-tu passé ? 

Je pense que j’ai travaillé là dessus pendant 4 à 5 mois, mais ça doit être du au fait que j’ai vraiment aimé ce projet et que j’étais super excité. Parfois, je me levais plus tôt le matin pour bosser avant d’aller au travail, et je m’y remettais le soir et le week-end jusque tard. 

Es-tu très influencé par la musique lorsque tu dessines ? 

Oui, particulièrement pour ce projet, il fallait que j’écoute la musique pour établir l’ambiance de la vidéo et me faire une idée du mouvement. 

Ton univers graphique est toujours ancré dans les années 80 et 90. Qu’est-ce qui te plait dans ces décennies ? 

Je suis né en 1988. À cette période, mes parents écoutaient beaucoup l’album « Beat It » de Michael Jackson le matin. En Indonésie, dans les années 80 et 90, les dessins animés japonais étaient dans toutes les émissions télévisées. Mon enfance est remplie de références pop de ces années et j’adore faire transparaître ça dans mes projets. Je n’ai pas envie de travailler en suivant la tendance et en faisant quelque chose qui ne me correspond pas. Je me sens vraiment connecté avec ces décennies à tous les niveaux. Quand j’ai créé mon premier clip pour le morceau « Candy » du groupe indonésien de rock indé Barefood en 2017, j’ai enfin pu utiliser toutes ces références que j’adore, et ça a vraiment été un déclic pour moi. 

BRONSWICK – MES AUTOMATISMES

« Mes automatismes » est un des morceaux de l’album Nuits Plurielles du duo montréalais Bronswick sorti en 2019 chez Lisbon Lux Records.

ILLUSTRATION / ANIMATION : PIERRE-NICOLAS RIOU

Salut Pierre-Nicolas, comment en es-tu venu à l’illustration et et à l’animation ?

J’ai d’abord étudié en animation, puis en design graphique. Par contre, c’est vraiment en travaillant que j’ai appris ce que je sais du métier d’illustrateur. J’ai eu la chance d’illustrer une chronique bi-mensuelle sur le site d’Urbania (un média montréalais) ainsi que de souvent collaborer à leur magazine, ce qui m’a forcé à devenir efficace en illustration.

Le zoom éternel, c’est ta marque de fabrique ? 

C’est un outil que j’aime bien. C’est une bonne façon de maximiser l’utilisation du cadre, tout en offrant un contenu dynamique. Chaque image est différente, le plan évolue constamment. Comme tout le monde, j’aime bien les boucles aussi parce qu’elles peuvent avoir une vie propre, décontextualisées de leur projet d’origine. Elles deviennent des tableaux en soi. Comme tout le monde, j’aime regarder des gifs infiniment. 

Peux-tu nous raconter les étapes de création de ce clip, du brief de l’artiste / du label à la réalisation finale ? 

Catherine, de Bronswick, avait bien aimé la pochette d’album, et les singles, que j’avais conçus l’année dernière pour leur collègue Fonkynson (tous deux du label Lisbon Lux Records). Le label m’a donc approché. Il n’y avait pas de brief, autre que d’évidemment épouser visuellement la chanson. Créativement, la première étape était de constituer un pitch pour expliquer mon concept au groupe ainsi qu’aux organismes subventionnaires. J’y montrais mes concepts principaux : des appartements vides, des machines, de froides scènes du quotidien, des animations en rotoscope – le tout accompagné de références qui me semblaient coller au projet : Ken Price, Jean Tinguely, John Wesley, Magritte.
Ces idées me semblaient bien complémenter une chanson qui, pour moi, raconte la fin d’une histoire – le court moment où tous les systèmes d’origine tournent encore, à vide, avant de s’effondrer. Une fois le projet accepté et financé, j’ai esquissé le plus de concepts possible, et les ai disposés sur la musique. Cet assemblage était très instinctif. En mode collage, je tentais de marier les visuels aux paroles de la chanson, ainsi qu’à ses différentes atmosphères. À cette étape, le clip avait pris forme en format rough, en mode animatique. Tous les concepts en étaient trouvés, toutes les cuts en étaient fixés, et ne bougeraient plus par la suite. Après avoir partagé cette animatique au groupe et obtenu leur approbation, il ne restait qu’à designer et animer le tout.

As-tu l’habitude de réaliser des clips, si oui, peux-tu nous les citer ? 

C’était ma première réalisation officielle.  J’avais réalisé, en 2019, une vidéo projetée pendant l’une des chansons de la dernière tournée de Robert Charlebois, qui était dotée d’un immense écran cinémascope. C’était un superbe projet carte-blanche, mais très limité dans le temps. Pour le livrer, j’ai dû trouver des stratégies pour produire très rapidement (boucles, répétitions, zooms infinis) tout en gardant le visuel riche et intéressant. C’est lors de ce projet que j’ai commencé à développer l’esthétique utilisée pour le clip de Bronswick.

Quel est ton clip préféré au monde ? 

« Let forever be » de The Chemical Brothers, par Michel Gondry.

A côté de l’animation, tu réalises aussi pas mal d’objets imprimés, tu peux nous en présenter quelques uns? 

Il y avait ce disque pour Fonkynson, ces bières pour Benelux et ces journaux pour Le Devoir… Tout ce qu’on me propose, vraiment.

Tant qu’on y est, peux-tu nous recommander des musiciens / illustrateurs qui valent le détour à Montréal ? 

Pour les musiciens, je dirais Jimmy Hunt, Chocolat et Corridor. Pour les illustrateurs : Mélanie Lambrick, Aless MC, Mathieu Labrecque et Jonathan Robert.

SUNSHADE – L’OISEAU

« L’oiseau » est extrait de l’album Visages de Sunshade sorti en 2020 chez Tout est Courageux Records.

ANIMATION / ILLUSTRATION : EMMANUELLE VALLERAN

Hello Emmanuelle, tu as réalisé ce clip et des artworks pour Sunshade, quelles libertés t’es-tu accordée sur ce projet ?

Sunshade me laisse depuis le début carte blanche concernant l’illustration de leurs chansons, nos univers se rejoignent et se complètent totalement à l’intérieur de ce tout formé par l’image et la musique. La liberté est donc totale et c’est une grande chance. Ce qui est singulier sur ce projet, c’est que je suis partie d’un contexte avec des situations en tête et la musique a été composée à partir des visuels. 

Comment as-tu réfléchi ce clip tout en dessins ? 

Je suis me suis inspirée de la posture d’un personnage issu d’une peinture de Giotto que j’ai eu envie de faire vivre sous les traits de Mathieu, le chanteur de Sunshade. Celui-ci possède une présence assez mystérieuse, je l’ai ensuite transplanté dans l’un de mes paysages de montagnes. La matière du crayon de couleur me permet de créer une texture proche de celle de la roche, quelque chose d’assez minéral avec des nuances colorées et vibrantes. Également, je suis fascinée par la matérialité des fresques des peintures italiennes de la Renaissance et le rendu au crayon de couleur permet d’obtenir cet effet patiné, comme un vieil or chatoyant et usé. 

Quelles ont été les différentes étapes de fabrication pour arriver au produit final ? 

L’intention initiale a été de conserver une cohérence avec les visuels que j’ai réalisés au fil des trois albums de Sunshade, cela impliquait de travailler au crayon de couleur et en technique d’animation traditionnelle, dessin après dessin. J’utilise le calque qui est un support que j’affectionne particulièrement car il permet de faire ressortir le grain du crayonné et donne une matière intéressante à la transparence et à la lumière, il accepte également de superposer de nombreuses couches de crayon. Tous les décors et les objets ou personnages animés sont réalisés calque par calque puis scannés. Pour les paysages, j’ai également intégré des fonds réalisés à l’aquarelle. Je retouche l’ensemble sur Photoshop avec ma tablette graphique puis je réalise l’animation sur une petite appli, ImgPlay pour iPad.

Comment en es-tu arrivée à l’animation ? 

Déjà par le fait d’être très fan d’anim, avec des références comme Joanna Quinn, Plympton ou encore les animations des films de Henry Selick ou des Studios Aardman. J’apprécie la fragilité, voire la maladresse poétique et humaine de l’animation stop motion à partir de dessins ou d’objets et décors réels, « le fait main ». Je suis venue à l’animation en suivant un fantasme lié à une certaine maîtrise de la temporalité : le désir de pénétrer au plus profond du mouvement, d’arrêter le temps afin d’observer et de traduire ce qu’il s’y passe .

Tu travailles aussi beaucoup sur des éditions jeunesse et de l’illustration, comment décrirais-tu ton style graphique ? 

Figuratif, coloré, sensuel, doux… et souvent surréaliste. Il se trouve que j’ai conçu des images pour un public jeunesse mais en réalité je ne fais pas de distinction entre le monde dit « des adultes » et celui « des enfants ».

GRAND SOLEIL – ROUND ROUND ROUND

« Round Round Round » est le premier single de l’album Human Error de Grand Soleil qui sortira le 9 avril chez Nowadays Records.

ILLUSTRATION / ANIMATION : UGO DESEIGNE

Salut Ugo. Pour commencer, peux-tu nous parler un peu de toi et de ce qui t’as amené à l’animation ? 

Alors je suis en dernière année à l’EMCA, école de cinéma d’animation à Angoulême. Pour cette dernière année, j’ai choisi de faire une alternance dans un studio d’animation. Depuis assez jeune, je veux bosser dans l’animation (ça m’a pris vers mes 10-11 ans). À la base, je voulais faire de la stop motion, mais à force d’énormément dessiner, je me suis petit à petit destiné à faire du dessin, et notamment de l’animation. J’ai fait un an aux Gobelins en prépa, et je suis ensuite rentré à l’EMCA.

Comment t’es-tu retrouvé à faire ce clip ?

Au début de l’été 2019, je mettais en ligne mon deuxième court-métrage fait à l’école, Le Passeur. Je le présentais sur un groupe dédié à l’animation sur Facebook, c’est là que les deux frères de Grand Soleil l’ont découvert. Ils ont beaucoup apprécié l’ambiance, le traitement graphique. Ils m’ont donc contacté, en me proposant de collaborer avec eux. J’ai failli refuser au début, car j’avais pas mal de boulot à l’école, mais je me suis dit que je passerais sans doute à côté d’une super expérience. Ils m’ont donc proposé un premier scénario, qu’on a par la suite retravaillé ensemble, et j’ai ensuite réalisé tout l’aspect visuel du clip. 

As-tu déjà travaillé sur des projets similaires avant ? Est-ce un domaine que tu voudrais creuser ? 

Avant le clip, j’avais déjà pu faire deux court-métrages à l’école (dont Le Passeur). Suivre et réaliser toutes les étapes de production d’un film d’animation m’avait beaucoup plu. En effet, toutes ces étapes sont souvent méconnues du grand public, mais elles sont super diversifiées et enrichissantes. Pour plus tard, l’idée de réaliser des courts ou moyen métrages me plairait bien, mais ce n’est pas tâche aisé. Bosser en studio me plait bien également, donc on verra de quoi l’avenir sera fait !

Qu’est ce que ce clip raconte et comment l’as-tu construit ? 

Le clip a une structure assez classique. Il nous montre l’humanité au bord de la disparition. La faune et la flore ayant pour le coup complètement disparu sur terre, les humains étant en grande partie responsable de cela. Le passeur, un être surnaturel, va faire monter l’entièreté des animaux sur terre vers les cieux. Grâce à ces animaux morts, il va créer une renaissance de la planète bleue. Toute vie sur terre va donc renaitre, qu’elle soit végétale ou animale. Une seule manquera cette renaissance, celle de l’espèce Humaine. Le message du clip est pour le coup assez fataliste envers l’être humain, c’est pour cela qu’on a trouvé la fin intéressante. En effet, elle est ouverte et laisse le choix au protagoniste de ne pas forcément recommencer toutes les erreurs commises par ces prédécesseurs. 

Qu’est-ce que la musique de Grand Soleil t’évoques ? 

J’ai découvert Grand Soleil quand ils m’ont contacté, je ne connaissais pas du tout avant ça. J’ai du coup écouté pas mal de leurs sons, et j’ai vraiment bien aimé ! J’aime beaucoup les différents univers qu’ils vont chercher. Leur prochain album qui ne va pas tarder est plus électro, un peu plus sombre aussi, et c’est vraiment top !

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