[Artiste de la Semaine] Josephin Ritschel

Josephin Ritschel est une illustratrice allemande qui parvient à allier une technique hors-norme à un sens de l’absurde peu commun. Il fallait absolument lui dire qu’on adore ça.

Josephin Ritschel est notre artiste de la semaine pour une raison très simple. Si elle a l’air, comme ça, de prime abord, légèrement obsédée par la méticulosité, c’est sans compter sur une touche d’humanité dans son trait, d’absurdité dans ses saynètes et d’humour dans ses personnages. Cette subtilité nichée au cœur de visuels magistraux font d’elle une de nos artistes chouchous dans le grand monde de l’illustration. On lui a donc avouer ce débordement d’amour et poser quelques questions par la même occasion.

 

 

 

© Josephin Ritschel
© Josephin Ritschel
© Josephin Ritschel
© Josephin Ritschel
© Josephin Ritschel
© Josephin Ritschel
© Josephin Ritschel
© Josephin Ritschel
© Josephin Ritschel

 

Kiblind : Comment en es-tu venue à l’illustration ?

Josephin Ritschel : J’ai étudié la communication visuelle à Berlin. Au début de la deuxième année, nous devions choisir une spécialité et j’ai choisi l’illustration parce que ça m’intéressait. J’ai continué jusqu’à la fin de mes études, 5 ans après.

 

Kiblind : L’architecture semble te passionner. Comment nourrit-elle ton travail ?

Josephin Ritschel : Après un temps passé à expérimenter, je me suis aperçu que j’adorais dessiner des maison. J’aime beaucoup les construire, manier la perspective et être le créateur du paysage tout autour. Je vois les maisons et le paysage comme une scène où je peux laisser les choses arriver, laisser mes personnages faire ce qu’ils veulent, comme finir tous nus dans le jardin en after.

 

Kiblind : On aime beaucoup tes dessins car ils sont à la fois très méticuleux mais possèdent aussi leur part d’humanité avec les scènes que tu crées, les personnages, l’utilisation de la couleur et même ton trait. Comment le décrirais-tu toi ?

Josephin Ritschel : Merci beaucoup ! Je dirais qu’il y a quelque chose de bizarre dans l’air. Quelque chose de flippant et de fascinant à la fois. On est curieux et effrayées en même temps.

 

Kiblind : Est-ce que tu as une routine pour ton travail ? Quelles sont les étapes de réalisations de tes dessins ?

Josephin Ritschel : La plupart du temps, je commence avec quelque chose qui m’inspire. Après, je fais des petits croquis et ensuite, j’essaie de les transposer à la taille voulue pour le rendu final. Souvent, les croquis ont l’air beaucoup mieux mais c’est juste parce qu’ils sont plus petits.

Je travaille principalement au crayon de papier, qui est l’outil que je préfère. Quand le dessin est terminé, je le scanne et je rajoute les couleurs à l’ordinateur.

 

Kiblind : Peux-tu nous décrire l’environnement dans lequel tu travailles et quelle influence il a sur toi ?

Josephin Ritschel : J’ai déménagé à la campagne il y a deux ans. Je devais absolument quitter ma ville, Berlin en l’occurrence. Maintenant je peux faire des longues promenades avec mon chien et faire pousser mes propres légumes dans un grand jardin. La vue est incroyable et je me sens bien mieux de vivre dans un endroit tranquille.

Je dirais que ça m’influence dans le mauvais sens, parce que j’ai tellement envie de faire de choses dehors que j’ai du mal à travailler à l’intérieur. Quelque part, ça me relaxe de travailler sur le papier et de circonscrire mon esprit dans le petit espace délimité par la table.

 

Kiblind : Quelles sont tes influences artistiques et quels jeunes illustrateurs aurais-tu à nous conseiller ?

Jospephin Ritschel : Je suis plus influencé par les vieilles photos d’architectures ou de scène de vie que par des gens. Sinon, j’aime toutes les œuvres que mes amis Lasse Wandschneider, Maren Karlson et Jeong Hwa Min font.

 

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