Chanceux comme tout, on vous dévoile aujourd’hui en avant-première le clip animé de « Soft Science », petit écrin lumineux de pop et de psychédélisme signé Pearl & The Oysters, mis en beauté par l’illustrateur Ardneks et le réalisateur Salvador Cresta.
Si l’exploration de l’espace fait rêver depuis des siècles, le fait de l’imaginer remplie d’omnichords volants et d’oiseaux tropicaux la rend tout à coup beaucoup plus fantasmagorique. Si en plus, c’est la soft pop de Pearl & The Oysters qui y tourne en boucle, alors, on saute tout de suite dans le premier Omnichord qui passe. Ex duo parisien désormais installé à Los Angeles, Pearl & The Oysters a pris pour habitude de nous envoyer ses bonnes ondes depuis l’autre bout du monde depuis son premier album éponyme en 2017 puis en 2018 grâce à Canned Music. À la rentrée, Juliette Davis et Joachim Polack nous offriront le dernier volet de ce qu’ils ont nommé leur « trilogie floridienne » avec l’album Flowerland.
Deuxième single de cet album à être révélé, « Soft Science » raconte une dispute à la fois tendre et triviale sur fond de soft pop. Rejoint ici par Kuo-Hung Tseng, membre du groupe taïwanais Sunset Roller Coaster, Pearl & The Oysters s’adonne à son activité favorite : produire du miel pour les oreilles. Leur pop psyché, à mi-chemin entre Haruomi Hosono et Drugdealer, est habillée par une imagerie qu’on croirait sortie des années 70 et 80, où champignons magiques, fleurs ensorcelantes et OVNI électroniques se croisent. Ce petit chef d’oeuvre d’illustration et d’animation, c’est à l’illustrateur indonésien Ardneks (grand prêtre de la pochette psyché ayant déjà opéré pour Moon Duo et Flamingods entre autres) et au réalisateur Salvador Cresta qu’on le doit. Le triplé gagnant.
Le petit mot d’Ardneks, illustrateur derrière la pochette :
Quand le groupe m’a envoyé l’album et que je l’ai écouté, j’ai été bluffé. C’était la toute première fois que j’écoutais la musique de Pearl & The Oysters et j’ai tout de suite eu envie de faire ce projet. Les arrangements et la musicalité sont si harmonieux et détaillés que c’est comme si tous les morceaux étaient connectés entre eux. Pour moi, c’est comme lire un livre d’images super coloré qui raconte une aventure. Ils m’ont donné leurs inspirations graphiques pour cet album qui est le dernier de leur « Florida Trilogy ». Je me souviens qu’ils m’ont dit d’imaginer une planète lointaine qu’un explorateur spatial nommé Pearl viendrait de découvrir. J’ai donc dessiné un oiseau cardinal rouge, un Omnichord, les paysages tropicaux de Floride et je leur ai proposé cette composition.
Le petit mot de Salvador Cresta, réalisateur du clip :
Quand le groupe m’a envoyé la pochette dessinée par Ardneks, je me suis dit que c’était top et que la vidéo devait correspondre à cet esthétique et à ces couleurs. J’ai choisi plusieurs images extraites de la pochette, et avec l’aide de deux amis (mes partenaires de longue date Marina Di Milta Mardones et Antonio Pinozza), on s’est mis à animer tout ça manuellement avec des feuilles et des stylos. Ensuite, j’ai colorisé ça digitalement en gardant les couleurs originales de la pochette de Ardneks. Puis j’ai mélangé ces dessins avec des vidéos que m’avait envoyé Pearl & The Oysters d’eux en train de se filmer. Quand j’ai terminé la réalisation de la vidéo depuis mes montagnes argentines, je l’ai envoyé au groupe.
