[Street Organ Ritornellos] L’Uruguay

Alexis Paul aka Saudaá Group est un infatigable chercheur en musique. Non pas un laborantin qui passe ses jours et ses nuits à la recherchent du branchement adequat, mais plutôt de ceux qui empruntent différents chemins, différentes voies et qui n’aiment rien d’autre qu’à se perdre. Ainsi, le co-fondateur de Humanist Records et Armures Provisoires, membre de Belle Arché Lou, s’est-il lancé dans une aventure pas commune : le Street Organ Ritornellos, à savoir le tour du monde, accompagné de son seul orgue de barbarie. À chaque pays traversé, il nous livrera une étape marquante, définissant son rapport à la musique et donc au monde. 2e étape, l’Uruguay et l’héritage des Charrúas photographié par Pablo Sosa.

Après son séjour au Maroc, dont vous pouvez relire le résumé ici, Alexis Paul aka Saudaá Group a posé ses valises et son orgue de barbarie en Uruguay. Pendant un mois, il est parti à la rencontre de l’histoire de ce territoire coincé entre le Brésil et l’Argentine. Il s’est installé plus exactement dans la capitale Montevideo, dans l’espace de création « Pera de Goma » avec une seule idée en tête : retranscrire en musique toute la diversité culturelle uruguayenne.

Le photographe Pablo Sosa a parcouru un bout de chemin avec lui. Ses photos ci-dessous illustrent le parcours d’Alexis Paul, parti en quête de l’héritage des Charrúas, ce peuple autochtone opprimé et décimé tout au long du XIXe siècle. Obsédé par leur histoire et avide d’en apprendre plus sur un de leur instrument disparu, l’arc de Tacuabé, le musicien a rencontré des chercheurs, des historiens et bien sûr, des artistes. Par envie de faire prendre vie à ce qu’il appelle « les choses qui disparaissent » et de créer un lien entre les époques, Alexis Paul s’est également intéressé aux autres influences africaines et européennes qui ont façonné l’identité musicale uruguayenne.

Son séjour s’est terminé en musique, en compagnie du technicien Diego Abdul Galceran et du violoncelliste Jose Pedro Romero lors d’un concert-hommage au peuple Charrúas. À la mélodie entêtante de son orgue de barbarie, Alexis Paul a mêlé des sons d’ambiance captés sur place, des créations contemporaines et des sons d’archives d’un arc musical potentiellement similaire à l’arc de Tacuabé, dont il n’existe aucune trace sonore.

Pour en savoir plus, allez faire un tour sur le blog du garçon, qui relate chacune de ses escales. De notre côté, nous continuons de suivre le périple d’Alexis Paul. On vous raconte la prochaine étape bientôt. Ce sera l’Argentine.

Ci-dessous, le récit photographique de Pablo Sosa, que nous vous présentons en exclusivité.  

© Pablo Sosa
© Pablo Sosa
© Pablo Sosa
© Pablo Sosa
© Pablo Sosa
© Pablo Sosa
© Pablo Sosa
© Pablo Sosa
© Pablo Sosa
© Pablo Sosa
© Pablo Sosa

 

Suivez le périple sur le blog Street Organ Ritornellos

 

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