[Les Gens du mag] Josephin Ritschel

Avant de retrouver Josephin Ritschel dans ce numéro #71, nous avions déjà écrit un petit mot d’amour, accompagné d’une interview et d’un portfolio. Alors mille excuses à ceux qui n’aiment pas les redites, mais il est possible que nous soyons dans le bégaiement. Peu importe, le travail de Josephin Ritschel mérite bien ça.

Oui, l’illustratrice allemande s’est entichée d’architecture. Mais ce n’est pas qu’une question de technique. Bien sûr, la virtuosité dans le rendu est ébouriffante. Mais l’architecture est avant tout pour Josephin Ritschel l’occasion de construire des micro-mondes. Elle ajoute à ses dons pour le dessin une science de la vie. Le trait fin et les détails nombreux offrent au regard un écosystème vibrant. Grandiose et intime à la fois.

Kiblind : Quels ont été tes premières amours en illustration ?

Josephin Ritschel : J’imagine que ça a été mes vieux livres jeunesse de quand j’étais petite, mais je ne me souviens plus des noms car j’étais trop jeune quand je suis tombée amoureuse d’eux.

Kiblind : Quels outils utilises-tu ?

Josephin Ritschel : Avant je n’utilisais que le crayon à papier mais aujourd’hui j’essaie d’utiliser tout ce que je peux, j’adore ça.

Kiblind : Y a-t-il quelque chose de mystique dans le geste artistique ?

Josephin Ritschel : C’est toujours un peu magique de se connecter à soi-même. Il y a tellement de choses à explorer et ça fait un peu peur, mais en même temps on est curieux de tout ça.

Kiblind : Quels sont tes prochains projets ?

Josephin Ritschel : Continuer à faire des tapis et des couvertures avec mon dessin dessus.

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