[Portfolio] Zack Rosebrugh

À l’occasion de la sortie de la collection de posters Kiblind x Socialter, nous vous présentons les illustrateurs ayant participé au Hors-série n°8 de Socialter, dont nous avons réalisé la DA. Ici, Zack Rosebrugh.

Et revoilà Zack Rosebrugh. Nous l’avions à peine quitté que le dessinateur américain, sous ses plus beaux atours, passe une nouvelle fois le pas de notre porte. Après lui avoir demandé une image sur le thème de la « Météo », pour notre numéro du même nom, nous avons rebeloté avec le Hors-Série n°8 de Socialter sur Le Réveil des imaginaires. Et le charme agit toujours.

Il n’est pas étonnant que nous ne démordions pas de ces dessins où la naïveté se confronte au l’efficacité et où la lucidité se mêle à l’humour. Zack Rosebrugh mise sur le choc des contraires et le grippage de notre système neurotransmetteur. Si on ajoute à cela que les proportions intriguent, l’inventivité décoiffe et la composition graphique vient jouer au Tetris dans nos têtes fragiles, de quoi d’autre aurions-nous besoin de plus ? De rien, la complexité légère de Zack Rosebrugh est entré pour de bon dans la maison.

Illustration extraite du Hors-Série n°8 de Socialter © Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
Poster Kiblind x Socialter © Zack Rosebrugh

Kiblind : Comment as-tu travaillé sur ton illustration pour le Hors-Série Socialter sur l’imagination ?

Zack Rosebrugh : J’ai lu l’article, et j’ai voulu illustrer quelqu’un qui se désolidarise du groupe, mettant celui-ci en danger. Et j’ai choisi un escalier comme décor pour signifier l’idée de progrès.

Kiblind : Peux-tu nous dire quelques mots sur cette illustration ?

Zack Rosebrugh : Au départ, je voulais que chaque personnage porte des costumes d’un époque différentes pour symboliser le passage du temps. Et puis je me suis dit assez rapidement que c’était probablement compliquer le dessin pour rien et aussi que je n’arriverais pas à ce ques les vêtements soit assez reconnaissables pour être parlants.

Kiblind : Quel est ton procès habituellement ?

Zack Rosebrugh : Pour les articles de presse comme celui-ci, je lis l’article en prenant des notes, n’écrivant que des mots ou des bouts de phrases qui me semblent être un bon point de départ pour l’illustration. À partir de ça, je fais des premiers croquis sur papier et je les développe ensuite sur Photoshop.

Kiblind : Quels sont les artistes, écrivain.e.s, réalisateur.rice.s, illustrateur.rice.s qui t’ont marqué étant jeune ? Et qui t’impressionne aujourd’hui ?

Zack Rosebrugh : Je sais que je vais en oublier des indispensables mais voici une liste non-exhaustive : Aki Kaurismäki, Lydia Davis, Raul Soria, Riika Lakso, Etel Adnan, Jordy Van Nieuwendijk, Bráulio Amado, Henry Taylor, Franz Kafka et Tadanori Yokoo.

Site / Instagram / Posters Kiblind x Socialter

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