Quelques jeunes étudiants lyonnais (The Bankers) ont eu la fort belle initiative de réfléchir très sérieusement aux implications des musiques électroniques dans l’espace public, l’économie, la politique et la sociologie, en faisant appel au glorieux Institut d’Études Politiques de Lyon. En cela, ils croisent des domaines qui n’on pas l’habitudes de se cotôyer, alors même qu’ils influent en permanence les uns sur les autres.
Pour cette première conférence (sur les trois annoncées), The Bankers et Science Po Lyon se penchent sur les attraits touristiques que peuvent apporter les musiques électroniques dans les villes où elles sont choyées. On pense, bien sûr, à Berlin, mais aussi à Amsterdam ou, tiens, Lyon qui profitent à plein de ce tourisme jeune et culturel. Une bonne manière, en outre, de réconcilier les autorités publiques avec la fête et la jeunesse, habituellement vues comme des empêcheurs de dormir en rond.
La conversation risque d’être riche en émotions puisqu’elle accueille quelques connaisseurs bienvenus. Ainsi, Tommy Vaudecrane, reponsable de la Techno Parade et de la Paris Music Week babilleront avec Rihab Didou et Christophe Clément, travaillant à l’installation de la péniche Razzle, comme ils l’avaient fait pour le Batofar de Paris et l’IBoat de Bordeaux.
