[Employée modèle] Léa Murawiec

Des petites cases, de l’encre de Chine : voilà tout ce qu’il faut à Léa Murawiec pour nous faire vibrer avec ses bandes dessinées. Retenez bien son nom, on lui voit un bel avenir.

Léa Murawiec est tout juste en train de finir ses études à l’EESI, l’école des Beaux-Arts d’Angoulême, et a déjà fait sa place dans le paysage de l’illustration française. Depuis deux ans elle s’impose comme rédac chef de la maison de micro-édition Flutiste, a été le Jeune talent du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême en 2015, a dessiné pour Cinécroquis, est membre du collectif de bande dessinée Marsam et a sorti un petit fanzine chez Lazercao (rien que ça). Mais elle ne travaille pas toujours seule et n’hésite pas à collaborer avec les copains comme Antoine Beauvois et Tom Vidalie toujours dans le thème de la bande dessinée.

Plus récemment, elle puise son inspiration de sa mobilité à Shangaï, cette ville écrasante aux allures de science fiction. L’artiste est donc revenu pour sortir « Main Gauche » chez Radio As Paper, une histoire courte autour d’une fille qui se réveille un jour sans sa main droite.

Son style bien particulier, narratif et un poil politique nous fait voyager et réfléchir à travers des récits fantastiques.

Léa Murawiec a des projets plein la tête, et c’est tant mieux pour nous. Elle prépare un livre avec l’illustrateur Lucas de Bruyn alias Krocui sur des vaisseaux spatiaux qui paraîtra tout bientôt chez Flutiste. Elle a également un projet de bande dessinée, une histoire fantastique assez sombre avec des dessins réalisé pour le défi Inktober de cette année. On attend donc ses doux plans avenirs.

©Léa Murawiec
©Léa Murawiec
©Léa Murawiec
©Léa Murawiec
©Léa Murawiec
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©Léa Murawiec
©Léa Murawiec
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