Toutes les quinzaines, on vous présente des illustrateurs et illustratrices que nous admirons. Voilà la séléction du moment, autour de notre activité préférée de l’été : ronfler devant le Tour de France se culturer à grands coups de bouquins.
Le temps se relâche. On sent que la fin de la quille n’est pas loin et qu’on va bientôt pouvoir se prélasser lourdement sur le coin d’une serviette, d’un canapé ou d’une chaise de plastique estampillée Coca-Cola. Oui, mais que faire… Alors que Patrick Sébastien lance son propre magazine de mots croisés, que les suppléments philo du Monde sont imbitables et que Star Club a totalement disparu des kiosques, la question qui se pose est : qu’allons-nous faire pour paraître intelligents durant ces vacances ? Aucun problème, nous avons la solution. Les livres, et oui. Un livre c’est super car ça nous fait quitter ce monde triste pour les rivages enchanteurs de la poésie et des terres inconnues. Le seul problème réside toutefois dans cette masse de mots qu’il faut s’enfiler et qui, sous un soleil de plomb, tendent à provoquer des maux de tête.
Heureusement, nous avons trouvé la solution. Grâce aux superbes dessins de nos ami.e.s illustrateurs et illustratrices, la littérature peut se passer de vocabulaire et de syntaxe et s’ancrer directement dans notre cervelle via la rétine grande transformatrice de lumière en univers immersifs. Le portfolio que nous vous proposons ci-dessous est ainsi une ode à la lecture plaisir, à l’allongement des membres et de l’esprit sur mobilier de camping et à l’alliance indéfectible entre texte et illustration. Tout de même, ne vous contentez pas de ces images et lisez des livres, il parait que c’est vachement bien.
Remercions ici les artistes Léo Bret, Aline Zalko, Aude Bertrand, Jean Aubertin, Yukiko Noritake, Naoto Kawashima, Louise de Crozals, Corentin Garrido, Asuka Takeda, Marie Doerfler et Hiroki Hayakawa de nous avoir confié ces travaux qui dépeignent à merveille les semaines à venir. Chacun avec son style, chacun avec son trait, du plus géométrique au plus psychédélique, ils traduisent la puissance du livre et le besoin que l’on a de se plonger dans la pensée d’un autre.