[Les Gens du mag] Zack Rosebrugh

Pour notre numéro 72, nous avons demandé à huit dessinateurs de créer une œuvre sur le thème « Météo ». Une demande à laquelle a répondu le fantastique Zack Rosebrugh, dont nous déroulons ci-dessous un portfolio et une mini-interview.

À l’origine, l’Angelino Zack Rosebrugh était censé faire du cinéma. C’est ce que ses études lui disaient en tout cas. Mais pour le bien du monde, il s’est amouraché des styles de dessins innovants croisés au New Yorker ou dans le New York Times. Et nous voilà à présent devant les dessins de l’Américain, tout à fait admirables par leur utilisation brutale de la couleur et des formes aux perspectives mutantes, ne rechignant pas au motifs et à l’enjolivure. Chacun de ces éléments est disposé avec minutie pour des travaux qui ne sont pas qu’illustration mais de véritables narrations. Les œuvres de Zack Rosebrugh parlent beaucoup, elles sont des récits et évoquent des univers en quelques traits et références précises. Elles sont de notre époque, à la fois graves et désinvoltes, conscientes et nonchalantes. Une gageure enrobée de la puissance du cool qui, dans les dessins de Zack Rosebrugh, est omniprésente.

 

© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh
© Zack Rosebrugh pour Kiblind

 

Kiblind : Pourquoi es-tu devenu illustrateur ?

Zack Rosebrugh : En voyant des illustrations superbes dans des publications comme le New Yorker et le New York Times et je me suis dit que ça serait plutôt amusant de faire ça.

 

Kiblind : Quelle école as-tu faite ?

Zack Rosebrugh : Arizona State University à Tempe (pour y étudier le cinéma, ndlr)

 

Kiblind : Quels sont tes outils favoris ?

Zack Rosebrugh : La majorité du temps, je travaille sur PhotoShop, mais j’aime bien commencer et terminer ma journée en dessinant au feutre noir sur mon carnet.

 

Kiblind : À quoi ressemble une journée type de travail ?

Zack Rosebrugh : Je mets un point d’honneur à quitter mon appartement entre mon réveil et le moment où je travaille, que ce soit pour me balader, aller boire un café ou aller à la salle de sport – n’importe quoi qui m’empêche de passer de mon lit directement à ma table de travail et de rester là jusqu’au coucher. Enfin, ça c’était avant l’épidémie bien sûr. On va voir quelle nouvelle routine je vais devoir mettre en place maintenant.

À part ça, rien de fou : les dessins, les emails, la musique et jouer avec mon chat.

 

Kiblind : À quoi ressemble l’endroit où tu travailles ?

Zack Rosebrugh : J’habite dans un studio, donc mon bureau est juste à côté de mon lit. Je passe beaucoup de temps ici, donc j’essaie d’en faire un endroit agréable : fenêtre ouverte avec de la belle lumière le matin, quelques plantes que j’essaie de garder en vie et un sol propre (le plus souvent).

 

Kiblind : Quels sont tes livres illustrés préférés ?

Zack Rosebrugh : Pour être honnête, je ne lis pas beaucoup de livres illustrés mais ceux que j’ai chez moi je les adore : Eye Cue 1 & 2 de Gabriel Alcala, Du Mensonge de Tommi Parrish et Les Coquins de Marion Fayolle.

 

Kiblind : Quels sont les jeunes dessinateurs que tu suis aujourd’hui ?

Zack Rosebrugh : Il y en a tellement ! Pour ne citer que ceux qui me viennent en tête, en espérant ne pas trop en oublier : Philip Lindeman, Raul Soria, Ruo Han Wang, Stephanie Unger, Molly Fairhust et Riika Laakso.

 

Site / Instagram / Kiblind #72 « Météo »

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