Du 5 au 18 décembre, Les Puces de l’illu organisées par le Campus Fonderie de l’Image viendront nous en mettre plein les mirettes.
En voilà un qu’on ne raterait pour rien au monde. Et ça tombe bien, car cette année, même pas de contraintes liées au transport : les Puces de l’Illu bravent le confinement et s’invitent dans toutes nos maisons simultanément du 5 au 18 décembre. Mais comment cette prouesse est-elle possible, nous direz vous. Grâce à internet, bien sûr !
Grâce à lui, pendant deux semaines, 70 exposant.e.s présenteront virtuellement leurs oeuvres sur un site dédié. Ainsi, un veritable marché de l’illustration prendra place, avec la possibilité de soutenir les artistes en allant se promener sur leurs boutiques respectives. Une galerie d’images thématique sera également accessible, afin de faciliter les recherches de chacun.e en fonction de ses goûts artistiques.
À côté de ça, des conférences viendront ponctuer le festival. Ainsi, l’illustratrice Marie-Pierre Brunel et Caroline Sury, artiste et co-fondatrice des éditions le Dernier Cri échangeront ensemble, Clémence Burgot présentera son projet solidaire Les Cartes Vitales, Laurent Zorzin fera visiter sa galerie Arts Factory, l’artiste Laho derrière l’affiche de cette année répondra à une interview et le tout jeune festival Nîmes s’illustre débattra du rôle des festivals d’illustration dont fait partie Les Puces de l’Illu. Des animations, DJ sets et ateliers live et vidéo rythmeront également le festival.
Ah et l’équipe de Kiblind en sera aussi. On vous en dit plus bientôt !
Témoignage de Laho à propos de l’affiche : « Au moment où l’on m’a demandé de créer une affiche pour la huitième édition des Puces de l’Illu, c’était il y a quelques mois, pendant cette période – étrange – du confinement (…) Malgré la rigidité ambiante le monde a continué de tourner : la création à jaillir, et c’est à cet endroit que je peux me sentir vivante. C’est cela que j’ai voulu mettre dans cette peinture pour les Puces, en détournant le thème de la nature morte.
Le vase est un contenant de matière vivante : les mains enflammées peintes sur le vase symbolisent le feu de la création, duquel émergent plusieurs choses. Des fleurs, un visage en construction avec une bouche cracheuse de feu et des yeux confettis. Autant d’éléments formels simples qui permettent à chacun.e de se projeter et de développer son propre imaginaire autour de l’image. »
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