Direction Brooklyn pour pénétrer dans l’univers surréaliste et quelque peu onirique de Bryce Wymer, un des fabuleux illustrateurs publié dans les pages de notre dernier magazine, Kiblind Obsession.
Bryce Wymer explore, à travers des créations colorées et texturées, la progression sociale de l’être humain mais aussi le corps et la relation entre le puissant et l’impuissant. Diplômé du Ringling College of Art and Design en Floride où il a étudié le design, l’illustration, les Beaux-Arts et la psychologie, Bryce est aujourd’hui un illustrateur (mais pas que) à la tête de grands projets. En fait, ce bon vieux Bryce sait tout faire, vous voulez des illustrations ? Appelez Bryce. Des peintures murales ? Encore Bryce. Et pour des installations ? Toujours Bryce. En voilà un à qui le terme d’artiste multidisciplinaire sied à merveille.
Partons donc à la découverte de cet artiste qui n’a de cesse de crayonner ses multiples carnets et qui nous a même gratifié d’une création originale dans notre dernier magazine Obsession.
Hello Bryce ! Pour rentrer dans le vif du sujet, peux-tu nous dire quelle est ton obsession la plus inavouable ?
Le trouble obsessionnel compulsif a toujours fait partie de ma vie et il a tendance à être une affliction positive et négative.
Quels sont les trois premiers mots qui te viennent à l’esprit lorsque quelqu’un mentionne le thème « obsession » ?
Ordre, Chaos, Passion.
Peux-tu nous expliquer l’illustration que tu as réalisé pour le magazine ?
Avec mon illustration, j’ai voulu dépeindre un individu dans un état relativement calme et mélancolique, entouré d’une série interminable de tâches représentées par des couleurs. Je voulais que l’acte d’organisation donne l’impression d’une tâche insurmontable, mais en même temps, il semble donner au personnage un vague sentiment de contrôle relatif.
Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Je travaille actuellement sur la conception d’une peinture murale à grande échelle pour un nouveau bâtiment dans le centre-ville de Brooklyn, NY. J’ai également une série de peintures à grande échelle sur laquelle je travaille pour une exposition solo en 2022.
Peux-tu nous parler de trois projets qui sont très importants pour toi ?
J’ai récemment installé une peinture murale au siège de Spotify à New York. C’était un grand exercice de retenue et j’ai aimé l’idée de penser à l’art comme une clé visuelle pour savoir où vous vous trouvez dans le bâtiment.
J’ai eu l’occasion de créer « Assemblage of Andromeda » pour l’hôtel Drake (Devonshire) à l’extérieur de Toronto. Je voulais explorer le moment où les multiples pièces d’une grande sculpture sont disposées avant d’être assemblées.
J’ai créé cette peinture « Avalon » à la suite de la première vague de la pandémie. Je voulais explorer une vision idyllique de l’isolement et la placer dans une situation très sociale.
