Kiblind a 3×2 places à faire gagner ! La ghetto music est mise à l’honneur au Nouveau Casino de Paris pour démarrer ce long week-end de quatre jours. Booty Call investit les lieux pour une nouvelle soirée torride, digne des plus grandes heures de la scène musicale de Chicago. La line up annonce la couleur : Kaptain Cadillac, Dave Luxe, Marvy, Kesmo et surtout, surtout, la talentueuse Elisa Bee.
L’italienne au regard de braise monte pour la première fois sur une scène française. Kiblind a profité de l’occasion pour lui poser quelques questions.
Kiblind – Booty Call Records te présente comme la « révélation italienne » de l’année 2016. C’est la première fois que tu vas mixer à Paris alors que l’Italie connaît ton son depuis plus de 7 ans. Comment est-ce que tu comptes surprendre et charmer le public parisien ?
Elisa Bee – Si je vous le disais, ce ne serait plus une surprise ! Préparez-vous à écouter du bon vieux four-on-the-floor beat, avec une pincée de paroles « explicites » et quelques vibes techno comme on les aime. Pour ma première scène à Paris, je pense qu’il y aura beaucoup de surprises et d’imprévus pour moi aussi.
Kiblind – Tu es la première fille à signer chez Booty Call Records et tu t’imposes comme l’une des rares artistes féminines du milieu. Comment as-tu fait ta place dans cet univers ? Selon toi, qu’est-ce que ta musique apporte de nouveau ?
Elisa Bee – Je ne dirais pas que cela a été facile, mais ça n’a pas non plus été compliqué. Quand tu es vraiment passionné, quand tu crois en ce que tu crées, que tu es honnête avec les gens et envers toi-même, les choses finissent par te réussir. J’ai apporté ma touche personnelle dans un univers qui existe depuis des décennies et qui ne se renouvelle pas beaucoup. C’est ce qui donne à ma musique ce point de vue particulier, qui est le fruit de l’ensemble de mon parcours. Mes origines musicales prennent racine dans des milieux différents et en même temps très proches, comme le hip-hop par exemple (dans lequel on est libre de mettre du chant ou pas).
Kiblind – Avant d’en venir à la ghetto house, tu es passée par le hip hop, le reggae, l’electro house ou encore la dub. Que reste-t-il de ces influences dans ton travail aujourd’hui ?
Elisa Bee – J’imagine que tous les éléments dont je me suis imprégnée au cours de ma vie ont trouvé leur place dans ma tête comme dans mon cœur. C’est assez difficile d’identifier exactement où ces éléments se positionnent aujourd’hui dans mon travail. Certains d’entre eux ont un lien plus évident que d’autres, comme le flow saccadé du hip-hop et l’utilisation d’une boîte à rythme pour créer les beats par exemple. Mais en ce qui concerne tout le reste, les choses se trouvent simplement dans mon subconscient. Tout est là, prêt à être utilisé, dans un but plus ou moins défini.
Pour tenter de gagner vos places, il suffit de nous envoyer vos nom et prénom à m.gueugneau@kiblind.com et de titrer ‘Elisa Bee’