[Festival] Ideal trouble

Quatre soirées, une longue nuit, le nouveau festival Ideal Trouble a beaucoup fait parler de lui pour ce qu’il représente : un baston contre les évènements commerciaux et sur-businesser, entre « cashless et cantines à Kebab ». Et le lieu tombe sous le sens, puisque les soirées se dérouleront dans le temple de la culture alternative de la capitale : la Station. A partir de jeudi.

On pourrait voir le verre à moitié vide et penser triste vie pour les lieux culturels parisiens depuis ce début d’année, entre l’interdiction temporaire de la Machine du Moulin Rouge, puis celle du Pop-In et la fermeture pour une durée indéterminée de la Mécanique Ondulatoire, lieu emblématique du rock-garage.

Oui mais non, Etienne Blanchot, ancien programmateur historique de la Villette Sonique s’est associé à Antoine Gicquel aka Topper Harley, ancien directeur de la « Méca » pour créer en deux-deux un Festival unique aux goûts de renouveau : Ideal Trouble. Une démission et un claquage de porte de la Villette par le programmateur qui ont fait polémique, remettant en question les âmes-mêmes des festivals parisiens.

Une revanche, un continu, une compétition : oublions tout ça, à vrai dire regardons l’après plutôt que l’avant, à savoir un Festival aux sonorités éclectiques avec une programmation aux petits oignons. Contre-culture, découverte musicale et dissidence avec AZF, La Mverte, Boy Harsher, Cité Lumière, Sister Iodine et bien d’autres.

Qualité et quantité sont au rendez-vous pour un festival créer un deux mois : une chose à dire, chapeau bas les artistes.

Mariano Peccinetti

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