Jusqu’au 30 septembre, l’exposition « De l’eau » est à découvrir dans les passages couverts de Bercy Village. Kiblind y présente les oeuvres de 5 artistes, pour lesquels l’eau est une source d’inspiration récurrente.
Que ce soit en tant que décor ou en interaction avec les personnages, l’eau est représentée à travers des créations inédites ou piochées et sélectionnées avec soin.
Une flopée de gens biens est ainsi exposée, à savoir :
Thomas Danthony est un artiste et designer Français basé à Barcelone. Souvent narratif, son travail est caractérisé par une utilisation particulièrement de la lumière, des compositions forte et une dose de mystère. Il a notamment collaboré avec le New York Times, Arte, ou Google sur des projet d’une grande diversité.
De ses travaux pour le métro londonien à ses tirages pour la Slow Galerie à Paris en passant par ses diverses contributions pour le New Yorker, Le Bon Marché, Citrus, L’Occitane, Lile White Lies, Maison Tangible, Lire Magazine, Les Inrocks, Télérama et on en passe, Virginie Morgand a toujours le trait juste, la composition harmonieuse et la couleur affriolante.
Peu d’illustrateurs.trices ont su dompter comme Lorraine le concept du « mignon ». Son trait est doux, son dessin est tendre et ses sujets sont touchants. Mais le travail de Lorraine Sorlet témoigne avant tout d’une grande intelligence dans sa composition et d’une science chromatique rare. C’est d’ailleurs pour ça que la diplômée des Gobelins est devenue l’une des chouchous des plus sûrs connaisseurs.
Oh, il n’a pas fallu bien longtemps à Tom Haugomat pour séduire tout ce que le monde compte de yeux aguerris. Ses grandes illustrations silencieuses, aux formes épurées et aux aplats diablement efficaces s’enfoncent dans la rétine jusqu’à provoquer l’admiration. Pourtant, il n’était pas dit que le Parisien se fraie un chemin dans l’illustration, lui étant plutôt attiré à l’origine par l’animation qu’il a étudiée aux Gobelins et expérimenté avec Bruno Mangyoku. Quelques commandes pour le New Yorker, Volkswagen, Evian, XXI ou Le Monde le convaincront qu’il peut bien s’épanouir dans ces deux branches du dessin.
La Haute Ecole des Arts du Rhin de Strasbourg a clairement eu du nez, puisque c’est de chez elle que sort l’incroyable Margaux Othats aux illustrations qui manient élégance et narration comme personne. Auteure de nombreux livres se retrouvant aux Éditions Magnani ou encore Gallimard Jeunesse, la jeune artiste jongle aussi en travaillant pour la presse comme la Revue XXI, Nyctalope ou le New York Times et cela lui sied à merveille.
L’exposition donne lieu à une collection capsule imprimée en Riso à l’Atelier.
Chaque semaine, les oeuvres d’un.e nouvel.le artiste de l’exposition sont disponibles sur kiblind-store.
