Situé dans le XVIe arrondissement de Paris, le Palais de Tokyo est le plus grand centre de création contemporaine européen. L’établissement accueille chaque année des expositions pluridisciplinaires et ambitieuses, mêlant artistes d’envergure et création émergente.
Communication digitale
À l’instar de l’annonce de la saison Enfance (été 2018), le Palais de Tokyo a mandaté Kiblind Agence pour créer une fresque digitale, afin de communiquer sur ses prochaines expositions : « Notre monde brûle » en collectif et « Le milieu est bleu » d’Ulla von Brandenburg.
Nous avons alors imaginé un polyptique de 27 carrés, à publier au compte-gouttes sur le compte Instagram du Palais (à partir de J-21, à raison de 3 « cases » postées tous les 3 jours) jusqu’au jour de l’ouverture au public.
Ce teasing illustré donne au spectateur des indices sur la nouvelle programmation, tout en ménageant un espace de rêverie, comme une invitation à en voir plus, en venant au musée.
Collaboration avec
Marìa Medem
Pour ce projet, nous avons souhaité collaborer avec Marìa Medem, une talentueuse illustratrice de notre réseau, dont le travail sensible et coloré ouvre à l’imaginaire.
Avec elle, nous avons travaillé sur une fresque constituée de deux grands tableaux, chacun d’entre eux se référant à une exposition.
Le premier tableau (la partie basse de la fresque) pioche dans les œuvres de l’expo « Notre monde brûle » qui offre un panorama de la création contemporaine dans le Golfe Persique. En synthétisant dans une même image les œuvres présentées, Marìa Medem nous donne à voir, entre politique et poétique, quête humaine et réflexion écologique.
Le second tableau s’intéresse à l’exposition Ulla von Brandenburg, artiste allemande qui propose une expérience immersive autour des thèmes et des formes constitutives de son œuvre : le théâtre, le mouvement, la scène, la couleur, la musique, le textile… C’est tout cela que Marìa Medem nous dévoile dans une image où des danseurs (présents réellement pendant toute la durée de l’exposition) déconstruisent les espaces, aidés d’accessoires : corde, botte de foin, tissu déchiré…
Réunissant les deux tableaux, une forme circulaire se dévoile au centre de la fresque : à la fois tissu percé d’Ulla von Brandenburg, mais aussi flamme du « Monde (qui) brûle », l’élément fait la synthèse de la nouvelle programmation du Palais.
Version animée
Pour prolonger cette idée de réunion des deux expositions, deux animations sont créées. Fruits de l’imagination de l’artiste sévillane, elles transportent le spectateur du tissu à la flamme, des danseurs aux récits du Golfe persique.
Crédits
Client : Palais de Tokyo
Direction artistique : Kiblind Agence
Illustration : María Medem
Date : 2020
Médias / supports : RS, web